
Balade 2 semaine 43
Testez-vous sur les 42 photos des plantes rencontrées, réponses en dessous !
N.B. : Plantes classées par ordre alphabétique.





Je suis un symbole de l’immortalité.





Les Rêveries du promeneur solitaire.
Ce n’est pas faux !














Le dessous du limbe de mes feuilles a la partie centrale luisante et striée.


















1 et 2 : Ailanthus altissima, Frêne puant ou Ailante glanduleux. Simaroubacée.
Il possède de grandes feuilles composées, alternes, imparipennées, d’odeur désagréable au froissement. Elles mesurent de 30 à 90 cm de longueur et portent de 11 à 41 folioles disposées par paires.
Son écorce lisse et grise porte des lenticelles (Photo 2), ainsi que des cicatrices foliaires (cicatrices laissées sur le rameau après la chute des feuilles). Il a pour fruits des samares, : ( Photo wikipedia )

Il est souvent confondu avec le Sumac vinaigrier (Rhus typhina), (Photo wikipedia) :

Introduit en France pour remplacer les tilleuls et pour l’élevage du ver à soie, l’Ailante est devenu très envahissant. Sa grande capacité à drageonner et à se reproduire à partir de morceaux de rhizome fait que, comme Reynoutria japonica, son éradication est problématique.
3 et 4 : Amaranthus blitoides, Amarante prostrée. Trouvée sur sol sec et perturbé (bord de vigne).
Feuilles petites , elliptiques à spatulées, mucronées (voir photo 4 : petite épine à l’extrémité), des fleurs mâles et femelles séparées sur la même plante. Le fruit est une graine sèche enfermée dans un péricarpe ovarien rouge (photo 4). Les tiges sont vertes à rouges, glabres, généralement prostrées, parfois ascendantes et très ramifiées, les branches s’étalant dans toutes les directions, jusqu’à 1m de la racine, mais elle ne s’élève qu’à quelques centimètres du sol.
Espèces similaires : l’amarante blanche (Amaranthus albus ), qui a généralement une forme touffue et dressée et des fleurs verticillées disposées toutes à l’aisselle des feuilles.
Le pourpier ( Portulaca oleracea ), autre espèce de mauvaise herbe prostrée. Elle a des fleurs jaunes à 5 pétales, des feuilles non mucronées et des tiges gtrasses s’étalant dans toutes les directions.

5 et 6 : Amaranthus deflexus, Amarante couchée, Amaranthacée. Originaire d’Amérique du Sud.
C’est la seule espèce vivace du genre Amaranthus à racine généralement divisée en plusieurs ramifications, donnant souvent naissance à plusieurs tiges.
Port : branches postrées, feuilles petites et triangulaires:

7 et 8 : Amarantus hybridus, Amarante hybride. Amaranthacée.
Bords de chemins, friches et terrains vagues. Ses feuilles sont bien vertes, ovales, assez luisantes, pointues et alternes. Les fleurs sont vertes ou rougeâtres, disposées en épis très denses. La tige est glabre.
Bords de chemins, friches et terrains vagues. Comparaison hybridus/retroflexus par FloreAlpes.

Repérez l’auréole vert pâle en demi cercle caractéristique des feuilles de A. retroflexus et dont les inflorescences sont plus fournies.
Petit résumé sur les caractéristiques des amarantes évoquées :
albus : Feuilles ovales, longuement pétiolées, avec une auréole vert pâle. Tige rouge.
blitoïdes : Tige prostrée ramifiée « en sapin », feuilles petites, elliptiques à spatulées, mucronées.
deflexus : Rameaux postrés, feuilles petites et triangulaires.
hybridus : Feuilles bien vertes, ovales, assez luisantes, pointues et alternes. Fleurs vertes ou rougeâtres, disposées en épis très denses. Tige glabre. Tépales lancéolés, aigus.
retroflexus : Tige fortement pubescente et sillonnée. Tépales des fleurs femelles, très élargies au sommet (paraissent ailés). Feuilles portant une auréole vert pâle comme albus.
Les amarantes ont la réputation de ne pas se faner, avec notamment un calice persistant, et pour cette raison, représentent un symbole de l’immortalité. Certaines espèces sont utilisées dans les bouquets secs.
10, 11 et 12 : Bupleurum falcatum, le Buplèvre en faux, Apiacée.
Tige flexueuse, grêle, dressée, feuillée, à rameaux étalés ; feuilles pourvues d’une nervure marginale, souvent en faux, les basales ovales ou oblongues, à nervures peu saillantes, les caulinaires linéaires-lancéolées, sessiles. Fleurs jaunes, très petites comme l’aneth. Fruits ovoïdes allongés à côtes marquées.
Une des rares Apiaceae de couleur jaune (avec le panais et l’aneth, tous vus lors de la Sortie du 13 juillet.
N.B. : Nous avions vu Bupleurum baldense, le Buplèvre du Mont Baldo lors de la Sortie du 14 juin.

13 : Cichorium intybus, la Chicorée amère, Astéracée. Friches, bords de route, de chemins.
20-120 cm. Plante hérissée de poils rudes et épais. Feuilles inférieures dentées à pennatifides, les supérieures lancéolées et engainantes. Fleur : capitule de grande taille, terminal ou axillaire, à fleurs ligulées bleues, rarement blanches (f. albiflora), akène sans aigrette. Bractées involucrales vertes, souvent glanduleuses, disposées sur 2 rangs. Bisannuelle présentant une simple rosette de feuilles la première année. On peut consommer ses feuilles en salade façon mesclun. Autres Cichorium.
La fleur peut être confondue avec celle de Lactuca perenis, mais 3 différences : le port, tige à latex blanc et feuilles profondément pennatiséquées.Comparaison FloreAlpes.

14 : Cornus sanguinea, le cornouiller sanguin. Cornacée. (Fleurs et fruits photographiés le même jour).
Arbuste mesurant de 1 à 5 m. Doit son nom de genre à la dureté de son bois (comme de la corne).
Doit son nom d’espèce à la teinte rouge sang de ses feuilles et de ses rameaux (face sud) à la fin de l’été. Feuilles ovales-lancéolées et toutes opposées. Fleurs blanches, à quatre pétales, groupées en corymbes. Fruits : drupes sphériques de couleur noir bleuté. Il est plus fréquent que le cornouiller mâle. Comparaison C. sanguinea/C. mas. par FloreAlpes.
15, 16, 17 et 18 : Dianthus carthusianorum, l’oeillet des chartreux, Caryophyllacée.
Quelques photos pour montrer à la fois les étamines des plantes attaquées par le champignon pirate appelé Microbotryum dianthorum ou Microbotryum violaceum vu Balade 2 Semaine 42.
Rappel : Tela botanica : Appel à échantillonnage de l’œillet des chartreux malade en France,
et aussi l’aspect polymorphe des pétales de cette espèce.
Par contre sur ces plantes n’apparaît pas encore la dépigmentation des pétales vue précédemment (Balade 2 Semaine 42) Ce phénomène fait penser au pityriasis versicolor où un champignon perturbe la pigmentation normale de la peau humaine, provoquant la décoloration de petites plaques de peau.
19 : Digitalis lutea, la digitale jaune, Plantaginaceae (†Scrophulariaceae).
60 à 100 cm. La tige simple présente des feuilles alternes glabres sur les deux faces, plus grandes vers le bas. Elle est plus petite que la digitale pourpre. Fleur jaunâtre à blanc cassé tubuleuse, renflée, glabre en dehors, et garnie de longs poils au dedans. Les étamines sont apparentes de l’extérieur, elles sont disposées en longues grappes et s’ouvrent les unes après les autres, sources de pollen durant plusieurs semaines pour les insectes.
FloreAlpes : Elle pousse sur le bord des chemins ou à la lisière des forêts. Ses petites fleurs jaunes velues sont disposées en longue grappe. Cette plante contient de la digitaline, substance toxique, utilisée pour le traitement des insuffisances cardiaques.

20 : Echium vulgare, la Vipérine commune, Boraginacée.
Poilue, piquante (« poils » rigides). Feuilles à une seule nervure saillante. Inflorescence scorpioïde dont les fleurs ont une couleur variable selon l’âge, du rose au stade boutons à bleu vif à maturité. Première année : une rosette basale, avec quelques feuilles et un bourgeon central au ras du sol. La croissance de la tige florale n’intervient que la deuxième année après une exposition au froid. Très mellifère pendant plusieurs semaines consécutives. 5 étamines inégales dont 4 dépassant la corolle.
Chez la vipérine faux plantain, Echium plantagineum, seules 2 étamines dépassent et les feuilles sont bien différentes, voir comparaison détailée (texte et photos) par mondevégétal.fr.
N.B. : Elle peut présenter une fasciation entraînant une croissance exagérée : un élargissement de la tige et une floraison exubérante.
21 et 22 : Euphorbia prostrata, l’Euphorbe prostrée, Euphorbiacée. Autres photos.
Annuelle couchée, avec des branches atteignant 20 cm. Tiges généralement glabres en dessous, pubescentes en dessus. Feuilles ovales, obtuses, asymétriques à la base, peu pubescentes à glabrescentes sur les deux faces. Elle forme des tiges rampantes et rayonnantes, partant d’une racine pivotante.
Les fleurs sont petites (2 mm de longueur), de couleur verte, hormis les glandes rosâtres :

23 : Fumana procumbens, Fumana à tiges prostrées, Cistacée. Sur sol plutôt sec et calcaire.
N.B. : Les fumanas ressemblent beaucoup aux hélianthèmes, leurs pétales sont toutefois beaucoup plus lisses, moins fripés et souvent d’un jaune moins éclatant.
Rameaux couchés au sol ligneux à la base et glabres (ou avec petits poils blancs non glanduleux).
Il pousse dans les lieux arides et rocailleux bien ensoleillés. Naturescene.net : Fleurs solitaires jaunes. Feuilles alternes, linéaires. Fruit : capsule à valves légèrement ouvertes à maturité.
24 : Galium lucidum, Gaillet à feuilles luisantes, Rubiacée.
FloreAlpes : Feuilles étroites (moins de 2 mm de large) et à fleurs généralement bien blanches. Tige nettement quadrangulaire et lisse à la base. Assez bien caractérisé par le dessous du limbe des feuilles dont la partie centrale est luisante et striée (loupe !, à observer frais). Corolle à lobes apiculés.
Feuilles longuement mucronées, à nervure dorsale large et saillante.
25 : Genista pilosa, le genêt poilu, Fabacée.
Sous-arbrisseau à tiges ligneuses couchées-redressées, striées longitudinalement et pubescentes qui doit son nom à la fine couche de duvet qui couvre principalement le dos de ses fleurs d’un jaune éclatant et dégageant un agréable parfum. Gousses noirâtres et velues. Fleur par LUPA :

26 : Globularia bisnagarica, la globulaire, Plantaginacée (ex-Globulariacée).
Francini mycologie : Elle pousse dans les pelouses ou les rocailles des milieux secs et chauds un peu partout en France. Feuilles caulinaires alternes, nombreuses, sessiles et aiguës. Feuilles basales longuement pétiolées et spatulées. Inflorescence en capitule globuleux terminal ; petites fleurs bleues à symétrie bilatérale. Les capitules globuleux, ont donné son nom au genre Globularia.

27, 28 et 29 : Hippocrepis comosa, Hippocrépide à toupet, Fabacée.
Petite vivace de terrain sec, pauvre et calcaire. Rhizomateuse, elle forme de petits tapis qui se couvrent de fleurs jaunes nectarifères en début d’été. Tiges étalées-couchées. Feuilles imparipennées, à 4-8 paires de folioles, étroitement elliptiques, souvent mucronées, Fleurs jaunes souvent veinées de rouge, disposées par 5-12 en glomérules ombelliformes. Fruit : gousse étroite, à articles arqués en fers à cheval.

30 et 31 : Lactuca viminea.
Tige brune, glabre, dressée, très rameuse, à rameaux effilés, très étalés et écartés, haute de 50-100 cm. Fleurs jaunes, à 5 pétales dentés, en capitules très nombreux, solitaires ou en grappe le long des rameaux. Feuilles inférieures roncinées-pennatipartites à lobes aigus et dirigés vers le bas, à lobes lancéolés-dentés ou oblongs, les supérieures linéaires, à décurrence étroite, linéaire, longue de 10-35 mm.

32 : Polypodium vulgare, le Polypode commun ou réglisse des bois, Fougère, Polypodiacée.
Ethymologie par Théophraste : « La racine du polypode a beaucoup de chevelu et des ventouses comme en ont les tentacules du poulpe ». Les « ventouses » sont les cicatrices des pétioles des années précédentes sur le rhizome. C’est donc « le petit poulpe », ainsi appelé parce qu’il a « de nombreux pieds ».
Frondes larges, bien vertes, asymétriques, portant de gros sores circulaires sur la face postérieure.
Son rhizome a été utilisé à des fins médicinales, mais aussi gastronomiques.
33 : Rumex scutatus, l’Oseille ronde, Polygonacée.
Flore Alpes : Cette oseille pousse en touffes dans les rocailles et les éboulis. Elle se reconnaît à ses feuilles basales en forme d’écussons, aussi larges que longues. Ses fruits sont plats, verts et roses.


34, 35, et 36 : Senecio inaequidens, Séneçon du cap ou Séneçon de Mazamet. Astéracée.
Aurait été introduite entre 1934 et 1936, par l’intermédiaire de graines accrochées à des ballots de laine de moutons venues d’Afrique du Sud, importées par les usines de Calais et de Mazamet.
Forme des touffes de 30 à 150 cm. Tiges glabres et grêles, nombreuses, très ramifiées dès la base et légèrement ligneuses. Feuilles persistantes, alternes, simples, linéaires, parfois irrégulièrement dentées, à nervure centrale saillante. Fleurs jaunes groupées en capitules (fleurs externes ligulées, fleurs internes tubulées). Particularité : fleurit quasiment toute l’année, produit des alcaloïdes toxiques pour l’être humain et le bétail, et représente par là-même un danger pour l’agriculture et même l’apiculture.

37 et 38 : Verbascum lychnitis (Molène lychnite), Scrophulariacée.
Monde de LUPA : Tige anguleuse, feuilles allongées à face supérieure verte et inférieure tomenteuse grisâtre, les inférieures pétiolées, les supérieures sessiles, fleurs parfois blanches (Verbascum lychnitis f. album), filets des étamines portant des poils blancs à jaunâtres, stigmate globuleux.
Inflorescence très ramifiée.
Comparaison Flore Alpes avec la Molène pulvérulente Verbascum pulverulentum.

39, 40 et 41 : Verbascum thapsus, Molène Bouillon-blanc, Scrophulariacée.
Produit une rosette de feuilles dans sa première année de croissance. Les feuilles sont grandes, pouvant atteindre 50 cm de long. La deuxième année, les plantes produisent généralement une seule tige ramifiée atteignant habituellement 1 à 2 m de haut. Les feuilles sont épaisses et décurrentes, avec de nombreuses variations dans la forme entre les feuilles supérieures et les feuilles inférieures de la tige.
N.B. : La hampe était utilisée au Moyen Âge comme torche. Les feuilles étaient enlevées et la tige enduite de poix, d’où le surnom de cierge de Notre-Dame. Pour aller plus loin jessicajoachim.




Rappel : la Molène noire et la Molène blataire.
42 : Vincetoxicum hirundinaria, le dompte-venin, Asclépiadacée.
Francini-mycologie.fr : Pousse sur les sols rocailleux et les éboulis. Fleurs blanc verdâtre, à cinq pétales soudés en forme d’étoile. Feuilles opposées. Toxique. La déhiscence des fruits se fait en fuseaux ovoïdes, laissant échapper à l’automne des graines munies d’une aigrette de poils au sommet. Monde de LUPA

Voilà ! Compte rendu terminé ! J’espère que vous irez consultter les plantes qui vous posent question quand vous en éprouverez le besoin en utilisant la fonction RECHERCHER en bas de chaque publication….